L’USC se déplace sur une pelouse qui ne lui réussit guère : au stade (mal)Aimé-Giral de Perpignan (ce soir à 19 heures.
Derby or not derby ? On s’est déjà posé la question cette semaine (nos précédentes éditions). Pour les Catalans, c’est plutôt non, comparé aux chaudes empoignades du temps jadis, contre Béziers ou Narbonne, quand le Languedoc-Roussillon régnait en maître sur le rugby français.
“Quoi qu’ils disent, je peux vous assurer qu’ils sont plus transcendés contre nous que contre bien d’autres adversaires”, estime Joël Koffi. “ça fait 11 ans que je défends les couleurs de Carcassonne et, de mémoire, je ne me souviens pas qu’il nous aient fait quelque cadeau que ce soit, une seule fois…”. Vrai. Au stade (mal) Aimé-Giral, les Catalans ont souvent volé dans les plumes des Canaris. “Ces dernières saisons, on y est souvent allé en roue libre”, tempère Christian Labit. “Parce que nous étions assurés du maintien ou qu’il fallait respecter le quota des joueurs issus de la formation française (JIFF) imposé par la ligue sur l’ensemble de la saison”. “Demain (NDLR : ce soir), nous n’aurons pas de pression particulière non plus”, estime le manager carcassonnais. “La seule chose qui m’importe est de ne pas faire offense à notre stratégie d’essayer de faire de bonnes prestations partout”.
Les Carcassonnais ont fait l’essentiel en prenant neuf points sur dix possibles, contre Rouen et Montauban. Devant son poste de télévision, Christian Labit avait relevé quelques faiblesses du côté de l’USM opposée à l’USAP. Va-t-il encore se servir de cette confrontation pour distiller quelques conseils à ses joueurs ? “Si je dois m’inspirer d’un match, c’est de celui perdu cette saison par l’USAP contre Béziers, à Aimé-Giral. C’était un derby, non ?”.
Questions à… Romuald Séguy: “100% gavatch”
Vous êtes souvent présenté comme un pur produit de la formation catalane…
C’est vrai, mais c’est faux. En fait, je ne suis pas Catalan mais bel et bien Audois. Pas de Carcassonne, pour autant, mais de Narbonne (où je suis né), de Ginestas plus précisément. C’est à à l’école de rugby du GAOBS que j’ai fait mes premières classes, mes premiers pas crampons au pied, à l’âge de 8 ou 9 ans.
Le GAOBS ?
C’est une entente. G comme Ginestas, A comme Argeliers, O comme Ouveillan, B comme Bize et S comme Sallèles. J’y suis resté jusqu’en minimes, avant d’intégrer les équipes jeunes du Racing (Narbonne) et d’être contacté par l’entraîneur des juniors Crabos de l’USAP. Et voilà peut-être l’explication. C’est en effet à Perpignan que j’ai débuté ma carrière pro.
A Perpignan, où vous retournez ce soir…
En tant que remplaçant, comme au match aller. Je me souviens avoir réussi un pénalité, qui n’a malheureusement pas suffi. Je me rappelle aussi qu’on avait éprouvé beaucoup de regrets ce soir-là. On méritait tellement mieux. On mérite tellement mieux que notre classement actuel.
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