Suspendu de banc de touche face à Perpignan, le coach des avants a suivi le succès face à Perpignan du haut des tribunes. Ce soir, il sera de nouveau en place au plus près de ses joueurs.
À peine les joies du succès face à l’USAP qu’il faut se replonger dans le championnat. Dommage ?
Tout va vite. On a vite basculé sur Carcassonne avec un seul entraînement collectif mardi et la mise en place ce jeudi.
Du coup, vous attendez-vous à une certaine décompression de votre équipe ?
Ce qui est compliqué c’est qu’il faut gérer la fatigue. Je sens le groupe très fatigué, notamment devant. Cette semaine de repos prévue au calendrier nous aurait fait beaucoup de bien. Malheureusement nous devons une nouvelle fois enchaîner de nombreuses rencontres à la suite. Le directeur de la performance Mourad Abed a fait en sorte que cette semaine se passe du mieux possible ; nous avons notamment organisé des séances assez courtes avec des plages de récupération assez importantes. On a essayé de garder le plus de fraîcheur possible pour le match de ce soir.
Rester dans le rythme de samedi dernier n’est donc pas un avantage ?
(sourire). Je ne suis pas forcément d’accord. Enchaîner les rencontres au cours de la première partie de saison n’était peut-être pas un désavantage, c’est vrai. Mais quand on entre dans la deuxième moitié, les joueurs sont souvent plus fatigués. Depuis juillet nous avons été sur le pont jusqu’au 22 décembre et le match à Valence-Romans ; et là on repart de nouveau sur dix matchs de suite, avec un peu plus de blessés et de bobos.
Ce serait dommage de retomber dans le rythme victoire à Sapiac-défaite à l’extérieur ?
Évidemment. On attend le déclic à l’extérieur. Il va falloir que ça démarre.
Carcassonne est dans une bonne dynamique. Que faire alors ?
C’est une équipe qui est très costaude désormais à la maison. Contre Rouen, un concurrent direct, ils ont fait un match plein. Nous avons bien analysé leurs forces e leurs faiblesses. Ce sera à nous de répondre présent.
Stéphane Munoz ne sera pas là pour cause de trois cartons jaunes. Une grosse absence ?
À nous de montrer que nous arrivons à jouer sans notre capitaine. C’est vrai que l’on sait que c’est toujours important d’avoir son capitaine sur pied, quand on sait tout ce qu’il apporte en termes de combat et d’intensité. Mais les autres joueurs vont prendre le relais.
Et Kelly Meafua en fait partie ?
On cherchait un gros porteur de balles en huit et qui nous met dans l’avancée. Il répond parfaitement à ces attentes. Nous sommes également très contents du retour de Dimitri Vaotoa, dans l’alternance du poste de huit, nous avons l’alternance que nous recherchions. Après, Kelly apporte aussi de la joie de vivre dans le vestiaire. Les repères collectifs sur la mêlée sont de mieux en mieux ; je tiens à signaler que nous avons aussi des piliers interchangeables et tous JIFF (joueurs issus de la formation). Je pense d’ailleurs qu’on est le seul effectif de Pro D2 d’avoir une première ligne entièrement JIFF.
Qu’en est-il des blessés, notamment du retour de Jean Sousa ?
Je pense que Jean en a encore pour au moins trois semaines. Ensuite, Maxime Mathy a été commotionné et doit passer des examens en rapport au plancher orbital, commotion aussi de Nico Agnési ; d’autres prendront le relais.
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