Le rugby amateur gersois joue groupé

Eux, devant, en percussion. A savoir Anthony Jelonch (Vic, Auch, Castres), Pierre Bourgarit (Gimont, Auch, La Rochelle), Grégory Alldritt (Condom, Auch (La Rochelle) et Antoine Dupont (Castelnau-Magnoac, Auch, Toulouse) en porte-drapeaux du Rugby Gers (RG), actuellement en équipe de France. Et nous, 190 000 supporters pour autant d’habitant(e)s, en conquête derrière. Bel attelage pour une belle vitrine où figurent nos 4 garçons dans le vent. De tels représentants exposés ne sont parfois que des arbres cachant une forêt clairsemée. Mais “chez nous”, la “pépinière” est fournie en pratiquant(e)s, dirigeant(e)s et managers.

Déséquilibre géographique

Cela n’empêche pas notre “quinze” de pâtir de la longue “mi-temps sanitaire” et de vivre ses propres paradoxes, heureux ou pas. Par exemple, ce sport “qui fait mâle” voit ses rangs se féminiser et gonfler les effectifs des clubs. Il y a ce déséquilibre géographique : moins de clubs à l’est qu’à l’ouest du département mais plus de licencié(e)s dans la première zone. Le rugby “national” perd des jeunes, on limite “la casse”, etc.

Alors, en quête de stabilité, les composantes du GR (comité départemental, clubs, rugby à l’école) jouent groupées dans un plan de développement où l’éducatif est le fil conducteur. Le jeu en vaut la chandelle.