Comme le dirait si bien Gilles Belzons, l’un des cinq coprésidents, avec Jean Ormières, Xavier Marco, Philippe Campos et Marc Delpoux, du vénérable “Racing”, du côté des célèbres Halles, “il y a à boire et à manger”. Au propre comme au figuré.
En effet, l’annonce, ou plutôt, l’officialisation -qui ne faisait plus aucun doute- du report, vendredi dernier, de la confrontation prévue face à Massy alourdira forcément le calendrier de la dernière ligne droite. Ainsi, l’ex-pensionnaire de Pro D2, qui fait encore partie, à ce jour et malgré sa défaite assommoir du côté de Bourgoin-Jallieu, des concurrents directs des protégés de Patrick Pezery et de Laurent Balue, se rendra dans l’Aude le dimanche 16 mai (15 heures). Sachant que la phase régulière est censée s’achever une semaine plus tard via la réception de Bourg-en-Bresse…
D’un autre côté, l’ajournement en question permettra aux Narbonnais de rendre visite au ténor niçois, actuel dauphin du leader burgien, sans aucune pression, ce week-end, si bien sûr l’Agence Régionale de Santé ne s’oppose pas, sait-on jamais, au bon déroulement de ce choc au sommet. “Tout le monde jouera avec ses meilleures armes, de toute façon, ce calendrier était déjà compliqué” expliquait en substance Marc Delpoux. Et pour cause. Il y a huit jours, pendant que la plupart des protagonistes de cette divison étaient au repos forcé, les Septimaniens, eux, se présentaient, si l’on ose s’exprimer ainsi, au rattrapage face à Tarbes.
Création imminente d’une SASP
Mais qu’importe au fond, la remontée en Pro D2 figure plus que jamais en lettres capitales sur le roadbook septimanien même si Marc Delpoux se veut à la fois prudent et pragmatique : “Le premier objectif, c’est d’être en demi-finale”. L’ancien headcoach de l’UBB et d’Aix-en-Provence ne s’appesantit guère sur la réduction de six à quatre du chiffre des prétendants, en cours de saison : “C’était la moins mauvaise formule. Mieux vaut, à tout prendre, un championnat en partie tronqué que pas de championnat du tout !”.
D’ores et déjà, le RCN est paré de pied en cap, avec la création imminente d’une SASP à la tête de laquelle on retrouvera Philippe Campos, lui aussi ancienne figure marquante du groupe demi-finaliste de l’édition 1989 du championnat de France et vainqueur de Biarritz en finale du Challenge Yves-du-Manoir (le vrai !), la même année.
Retrouver, non pas le lustre d’antan, mais au moins un surcroît de visibilité dans l’antichambre de la cour des plus grands, tel est l’objectif assigné aux coéquipiers de Flavien Nouhaillaguet.