in

Patrick Arlettaz, coach de l’USAP « Tous responsables ! »

l’essentiel
Sans se montrer trop inquiet, le coach de l’USAP tire quand même la sonnette d’alarme.

Patrick, que retenez-vous de ce match ?

La victoire.

Et la prestation ?

Beaucoup de ballons perdus et peu de ballons gagnés. Ça donne un match pas très abouti. Sur l’occupation, la mise sous pression, on a 70 minutes assez convaincantes mais il faut savoir marquer, finir les coups, avoir le ballon sur les zones de marque, sur les moments importants. C’est un petit match. Les plus optimistes diront que c’est bien d’avoir gagné. Les mecs comme moi diront que si on continue de jouer comme cela, on va en perdre quelques-uns. Il faut que le contenu soit meilleur. On a trop de déchets.

Il y a une remise en question à avoir ?

Il faut en être capable et même après des victoires. Tout le monde a conscience que la victoire n’est pas suffisante et qu’il y a du travail au niveau du contenu. On a tous fait un match de merde, joueurs, staff compris. Tout le monde ! Il faut sans doute entrer dans un autre cycle de travail, d’approche, d’exigence. Il faut tous faire un effort supplémentaire, différent. Et il va vite falloir le faire pour que le contenu soit meilleur à Angoulême (vendredi prochain à 19 h) si on veut exister. On devra être meilleur dans la semaine, à l’entraînement.

Le staff doit, aussi, se remettre en question ?

Cela fait deux matchs maintenant (contre Montauban et Carcassonne). Un accident, c’est un match. Quand il y en a deux… Il y a forcément une remise en question. On ne va pas tout changer, on ne va pas mettre le feu, je rassure tout le monde ! On n’est pas en révolution et il faut rester calme mais il y a des questions à se poser pour que le contenu soit meilleur. On est tous responsables de ce match-là. Les joueurs doivent avoir une réflexion eux aussi. On sort de deux prestations peu convaincantes alors que, jusque-là, c’était plutôt bon. Il y a des questions à se poser de leur part et des réponses à me donner. Nous pareil. On est obligé d’entrer dans un questionnement et c’est plutôt agréable de le faire après une victoire mais il faut le faire sinon ce serait une faute grave.

Angoulême et Valence, ce sont deux adversaires idéaux pour se relancer ?

Ils sont dans une lutte très importante. On ne va pas leur faire injure. À nous d’être meilleur. Ce soir (hier, ndlr), on n’est pas trop nombreux à rire à part Georges (Tilsley) qui peut être content de son match. Si tout le monde avait été à son niveau… On peut tous faire la gueule mais ce n’est pas bon de le faire longtemps après les victoires.

Vous tirez la sonnette d’alarme ?

Je ne panique pas mais je tire la sonnette d’alarme, oui. C’est notre rôle. On ne peut pas dire que ça va car on a gagné. Il n’y a pas le feu, il faut bien tout analyser pour avoir un contenu différent. On ne s’est pas trompé dans l’engagement. Le contenu n’est pas le même qu’à Montauban (défaite 23-25). La fin nous laisse aussi frustré et insatisfait mais ce ne sont pas les mêmes maux. Donc ce ne seront pas les mêmes mots.

Lire la suite…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

REPLAY. Top14 : le CO bat le MHR 48-17

XV de France : plus de chances de gagner au grattage avec Jelonch