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Toulouse. Benjamin Urdapiletta : “Je parle tout seul”

Avec les matchs à huis clos que le Top 14 subit actuellement, les paroles des joueurs ne se perdent pas dans les tribunes. Et comme la charnière habituelle du Castres Olympique ne manque pas de caractère, avec un Rory Kockott maîtrisant la langue de Molière avec un mélange d’accent d’Afrique du sud et du sud de la France, puis un Benjamin Urdapilleta très volubile avec ses intonations latinos, le son est assuré. Hier en évoquant le dernier match face à Bayonne, Urdapilleta était un tantinet narquois envers son compère : “Rory il a été tranquille” (rires), l’air de dire pour une fois. Mais quand on lui rappelle que lui aussi s’exprime beaucoup sur le terrain, l’ouvreur rectifie : “On est complètement différent. Oui on parle beaucoup tous les deux, mais très différemment. Moi je parle beaucoup tout seul. Quand j’en ressens le besoin je m’isole et je me parle, mais Rory il parle beaucoup mais avec tout le monde”. Benjamin Urdapilleta prend une respiration et ajoute : “On nous entend tous les deux mais on ne s’adresse pas aux mêmes personnes. Cela m’arrive parfois de parler fort avec un autre joueur, mais le plus souvent c’est avec moi. J’ai besoin de m’exprimer, de sortir des choses, mais ça ne veut pas dire que je sors du match ou quelque chose comme ça. Quand je me parle, ça veut dire que je suis encore plus concentré, plus motivé”.

Bien communiquer

On l’aura compris le joueur castrais insiste sur le fait qu’il ne radote pas. “Rory a aussi besoin de s’exprimer. Tous les deux on est vraiment des compétiteurs. On aime jouer les matchs où il y a beaucoup de pression. Cela nous fait du mal quand on perd un match, alors des fois on le montre sur le terrain, plus que les autres parce qu’on a des personnalités différentes”, avoue Urdapilleta. Mais pour lui ce n’est pas l’essentiel : “Quand tu joues 9 ou 10 tu dois parler beaucoup, c’est toi le patron de l’équipe, c’est toi qui annonces. Et si les mecs à côté ils nous parlent, ça nous aide aussi. Je suis profond, je suis plat je suis à gauche, donne la balle… c’est important la communication en attaque et en défense. Thomas Combezou parle beaucoup aussi pour la défense c’est son rôle principal, c’est le chef de la défense”.

Urdapilleta explique aussi pourquoi certains ne disent rien : “Les avants, les gros, normalement ils ne parlent pas beaucoup. Le plus souvent ils sont morts (rires) parce que c’est difficile pour eux. Qu’ils poussent la mêlée, les ballons portés, qu’ils fassent des bons plaquages, parler nous, on s’en charge” plaisante Benjamin Urdapilleta avec malice.

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