La Condomoise Lisa Duboué, élève à l’école d’infirmières d’Agen, n’est pas seulement une étudiante studieuse. Elle brille aussi sur les terrains de rugby (sous les couleurs de Layrac) et dans les concours de beauté.
Lisa Duboué (27 ans) fait partie de l’équipe de rugby féminine de Montréal-du-Gers, ainsi que de celle de Layrac. “J’évolue avec l’une ou l’autre en fonction du calendrier des rencontres”, explique la jeune femme.
Et à défaut de pouvoir s’exprimer sur le terrain avec ses coéquipières, Covid-19 oblige, c’est actuellement sur les podiums, même virtuels, que Lisa brille. Elle vient en effet de remporter le titre de Miss France rugby amateur dont la première édition vient de se dérouler.
Ancienne seconde dauphine de Miss Gers
“C’est un concours qui a été organisé sur la page Facebook de rugby amateur (rugbyamateur.fr, N.D.L.R.). Cela n’a rien à voir avec la fédération, précise Lisa. Des amies m’ont identifiée et puis, grâce aux amis, à des partenaires, j’ai obtenu de nombreux votes…”
Pour prétendre au titre, Lisa a rempli tous les critères : avoir plus de 18 ans, être licenciée dans un club de rugby, et présenter deux clichés d’elle, un en tenue de jeu, un second en tenue de ville. Cette élection s’est déroulée fin décembre, les votes ont eu lieu sur la toile, via Facebook et Instagram, et Lisa a remporté le titre haut la main. “J’ai d’abord été retenue parmi les 30 premières candidates puis pour la finale à 5. Nous étions 110 au départ et j’ai obtenu entre 600 et 700 soutiens, pas que du monde du rugby d’ailleurs.”
Parmi toutes les joueuses de rugby amateur de France qui se sont présentées, Lisa a donc remporté le plus de suffrages d’internautes et ajoute une écharpe à son palmarès car la jeune fille n’en était pas à son coup d’essai. Avant cela, c’est sur le podium de Miss Gers que l’étudiante en dernière année d’école d’infirmières, forte de son charme et de son 1,77 m sous la toise, s’était hissée, devenant seconde dauphine en 2017. “Là encore, c’était des amies qui m’avaient poussée à concourir. J’avais dit non… et puis oui. Mais là, c’était très officiel, organisé par le comité Miss France.”
Sur tous les fronts donc, Lisa aurait alors pu postuler au titre de Miss Midi-Pyrénées. Mais c’est aujourd’hui le titre de Miss rugby amateur dont Lisa est devenue la première lauréate.
“La castagne ? ça ne me fait pas peur !”
Lisa n’a sûrement pas volé son titre de Miss rugby. Certes, elle est ravissante… Mais surtout elle se donne sans compter sur le terrain, et cette seconde ligne n’a pas peur de monter au front. Comment est-elle venue au rugby ? “À force de regarder les matches à la télé, raconte-t-elle, j’ai voulu intégrer une équipe. Justement à Comdon, là où j’habite, les féminines se sont structurées. Je me suis lancée parce que je n’étais pas la seule débutante, cela m’a encouragée.”
Lorsqu’elle a intégré l’école d’infirmières d’Agen, et qu’elle s’est installée en ville, elle a voulu continuer les entraînements : d’un côté à Montréal (Gers) le week-end, et en semaine à Layrac, un club où les filles jouent à XV, et qu’elle a priorisé. Mais depuis, la pandémie est passée par là : “On ne peut plus jouer, se plaint-elle, et ça me manque. Bon heureusement, on peut encore s’entraîner avec les filles de Layrac, deux fois par semaine, mais c’est quand même compliqué quand tu ne joues pas…”
Autre difficulté : les études. Après une deuxième année d’école sérieusement perturbée par le confinement, la troisième année l’est tout autant. Les cours sont donnés à distance (Lisa est retournée à Comdon), et l’étudiante revient à Agen une fois par semaine, “pour ne pas perdre le lien” avec l’enseignement.
Diplôme en poche, la jeune femme compte s’orienter vers le secteur hospitalier, mais le maillot et les crampons ne seront jamais loin !
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