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XV de France : Ollivon – Negri, à la croisée des lignes

Ollivon, capitaine concurrencé

Ollivon, capitaine concurrencé
Ollivon, capitaine concurrencé
xxxxxxx – ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

La responsabilité du capitanat du XV de France n’est pas une chose facile à porter. Elle demande à celui qui l’endosse une exemplarité de tous les instants, tant sur le plan sportif que comportemental. Elle exige aussi une grande régularité dans les performances et ne tolère guère les coups de fatigue ou les méformes. En plus, l’actuel capitaine tricolore Charles Ollivon évolue à un poste où la concurrence est forte. Très forte, même.

L’aile de la troisième ligne regorge de prétendants qui, ces dernières semaines ou mois, alignent les performances majeures. L’on pense notamment au Castrais Anthony Jelonch, qui sera remplaçant aujourd’hui, ou encore au Girondin Cameron Woki, non retenu. L’ancien flanker international Olivier Magne nous a également cité un autre concurrent, celui du Toulousain Selevasio Tolofua.

Bref, la concurrence fait rage et les performances actuelles d’Ollivon en club ne le placent pas au-dessus de la mêlée : “Charles Ollivon peut être remis en question par rapport à ses dernières performances. Pour moi, sur les deux derniers mois, Jelonch et Tolofua sont vraiment au-dessus”, expliquait l’ancien troisième ligne du XV de France aux 90 sélections.

Soyons francs : il en faudra bien plus pour que le Basque joue moins ou perde son brassard de capitaine. Car l’efficacité d’un joueur ne s’évalue pas uniquement par une simple ligne de statistiques ou un nombre d’essais marqués : Ollivon est un des piliers de cette équipe de France. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il a besoin de remontrer à ses concurrents qui est le vrai patron sur le flanc de la mêlée du XV de France.

Negri, l’indiscutable

Negri, l’indiscutable
Negri, l’indiscutable

À la différence de Charles Ollivon, Sebastian Negri n’est pas inquiété par la concurrence, bien au contraire.

Habituel point fort de cette équipe italienne, sa troisième ligne est décimée par les blessures avec les forfaits de Jake Polledri et du Sud-africain Braam Steyn. En l’absence de ces deux cadors, Negri se trouve donc être le guide d’une troisième ligne jeune et inexpérimentée.

Titularisé sur le côté fermé, Negri fera équipe avec son partenaire du club de Trévise, Michele Lamaro qui évoluera dans le couloir et qui ne compte que deux sélections avec la Squadra.

Côté ouvert, on trouvera le flanker des Zebre, Johan Meyer, qui n’a que 9 capes. Vous comprendrez donc qu’avec ses 28 sélections amassées depuis 2016, le natif du Zimbabwe sera l’un des cadres de ce pack, voir du XV de départ, puisqu’il sera son deuxième joueur le plus capé derrière le talonneur et capitaine Lucas Bigi, 32 sélections à son actif.

Bigi et Negri seront donc les vrais guides de la formation transalpine, les phares qu’elle suivra si la tempête tricolore venait à se lever.

Et Dieu sait qu’il a essuyé des tempêtes avec cette sélection… En 28 tests, Negri n’a connu que six fois la victoire.

Pour la petite anecdote, il était du dernier succès des Azzurri : c’était à la fin du mois de septembre, lors de la dernière Coupe du monde.

Les Italiens avaient corrigé le Canada (48-7) et Negri avait inscrit le premier (et seul) essai de sa carrière internationale.

Aura-t-il le même succès face aux Bleus ? Réponse à partir de 15h15.

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