Il avait rĂ©alisĂ© un match de trĂšs bonne tenue face Ă Montpellier le week-end dernier et il Ă©tait chargĂ© de reprĂ©senter lâĂ©quipe cette semaine sans ĂȘtre certain de figurer sur la feuille de match (il a finalement Ă©tĂ© mis au repos). Antoine Tichit a rĂ©pondu Ă nos questions avec la mĂȘme rigueur et application quâil tient la mĂȘlĂ©e castraise.
La semaine derniÚre, avant Montpellier, vous aviez manqué un entraßnement comment ça va maintenant ?
Bien ça va bien ! La semaine derniĂšre on Ă©tait tous un peu malade. On avait chopĂ© une petite grippe qui nous avait fatiguĂ©s. Sur le plan sportif, cela faisait 15 jours quâon Ă©tait un peu dans le brouillard.
Cela ne sâest pas vu face Ă MontpellierâŠ
Non cela ne sâest pas vu, on a retrouvĂ© lâĂ©nergie pour affronter Montpellier, ça fait plaisir. Pour une fois, on a gagnĂ© un match avec les mains en haut du guidon. On avait tellement connu de parties stressantes ces derniers temps que lorsquâon termine un match comme celui contre Montpellier, ça fait respirer.
Avez-vous conscience à titre personnel que vous avez réalisé un grand match ?
Câest le genre de match oĂč il fallait accĂ©lĂ©rer. Quand on se retrouve face Ă des concurrents directs comme ça, il faut faire le job. Si on baisse de niveau, tout est remis en question. On avait Ă cĆur de sâoffrir un bol dâair.
Justement le Racing nâest pas un concurrent direct, est-ce que cela peut restreindre vos motivations ?
Non pas du tout parce quâil nous faut rester dans cette dynamique. Les lignes bougent un peu, il faut garder cette Ă©mulation. On parle souvent de solidaritĂ©, dâunitĂ©, il faut le montrer. En se dĂ©plaçant Ă Paris, on doit montrer notre rugby, faire preuve de confiance et avoir de lâambition.
Est-ce que lâambition ça suffit pour rivaliser avec une Ă©quipe comme celle du Racing occupant le haut du tableau ?
Quand on va jouer chez lâun des meilleurs clubs dâEurope, lâambition ne suffit pas. Il faut ĂȘtre prĂ©cis, connaĂźtre par cĆur son rugby. Câest le genre dâadversaire qui fait progresser. On verra si on est en mesure de franchir un cap.
Sachant Ă©galement que le Racing a une mĂȘlĂ©e efficace et ça vous concerne ?
Oui, il y a une mĂȘlĂ©e trĂšs propre au Racing, peu pĂ©nalisĂ©e. Dâailleurs chez eux, tout est propre, la mĂȘlĂ©e, la touche, le jeu⊠à nous de faire dĂ©railler ce systĂšme et montrer aussi que nous savons jouer au rugby, un rugby total comme il nous est arrivĂ© de faire. Il est important aussi de se faire plaisir comme le week-end dernier.
Est-ce que la discipline est encore un point Ă surveiller pour le CO ?
Nous sommes Ă moins de 14 pĂ©nalitĂ©s par match ces derniers temps. On prend des cartons souvent pour avoir rĂ©pĂ©tĂ© la mĂȘme faute, mais on nâen fait pas Ă©normĂ©ment dans une partie. Il faut donc Ćuvrer pour continuer Ă avoir une bonne discipline Ă moins de 12 fautes par match. Il faudrait un peu plus de maĂźtrise quand les fautes sâenchaĂźnent, il sâagit plus de maĂźtrise que de discipline.
Vous avez changĂ© de capitaine lors des derniĂšres rencontres. Est-ce gĂȘnant ?
Non ! Cela nâa pas perturbĂ© le groupe. On a nos repĂšres, sans avoir les galons, Babillot a pris aussi la parole, les leaders de jeu donnent les directives, le capitaine a un rĂŽle important bien sĂ»r, mais on sâadapte Ă eux quels quâils soient.
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