Le match : 26-24
Après huit matches à domicile, le Stade Français signe son sixième succès et peut ainsi remonter au classement afin de ne pas perdre le fil d’une possible qualification, sachant que, de Bordeaux-Bègles à Brive, onze équipes sur quatorze nourrissent cet espoir de disputer la phase finale. À noter que si le Stade Français attaqua fort ce match par une série de mouvements toniques, c’est Toulon qui se montra très vite le plus efficace en inscrivant deux essais en dix minutes.
Wainiqolo (11e) puis Serin (21e) bonifièrent quelques accélérations et, après cet excellent début de rencontre, Toulon menait au score (3-14). Le Stade Français, passif pendant ce premier quart-temps, trouva alors assez de ressources pour combler une partie de son retard, le pilier gauche Moses Alo-Emile concluant au pied des poteaux une spectaculaire attaque boostée par Waisea, essai transformé par Segonds.
Revenus à 10-14, les Parisiens encaissèrent alors un but de pénalité de Carbonel (36e) et c’est en tête, 10-17, que Toulon vira à la pause. En début de seconde période, Paris fit le forcing (44e-47e) mais sans marquer tandis que Toulon reprenait son travail de sape au ras des rucks. Le match baissa d’intensité, les actions se firent moins fluides jusqu’à l’heure de jeu. Puis le Stade Français accéléra et, après un but de Segonds (62e), le flanker vétéran Antoine Burban termina par un essai les multiples temps forts de son équipe (66e, 20-17).
Dans les derniers instants, mené 26-17, le RCT fit le forcing pour décrocher un bonus défensif et, en supériorité numérique (carton jaune contre Van der Mescht, 80e), poussa fort en mêlée à trois reprises pour finir, par son puissant centre Laborde sur une inspiration de son capitaine Serin, par marquer son troisième essai (80e+3) au pied des poteaux, histoire de ne pas revenir sur la rade bredouille.
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Après sept déplacements, Toulon n’a toujours pas remporté une seule victoire à l’extérieur cette saison.
Le fait : Toulon, seulement dix minutes d’inspiration
Les Varois auraient pu construire leur succès en dix minutes entre la 11e et la 21e, quand les attaquants vif-argent de la rade laissèrent libre cours à leur inspiration. Tout d’abord par l’ouvreur Carbonel pour une passe rasante au pied pour son ailier Luc qui poursuivit au pied, ballon repris par l’ailier gauche Wainiqolo pour un essai très « football » à la 11e. Puis, récupérant un ballon dont s’étaient débarrassés les Parisiens, l’arrière Cheslin Kolbe joua un « deux contre un » pour décaler son ailier Luc qui remisa immédiatement à l’intérieur pour Baptiste Serin (21e). Avec les transformations de Carbonel, Toulon venait d’inscrire quatorze points. Mais ce ne fut pas suffisant.
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