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PORTRAIT. Tournoi des VI Nations : qui est Alex Burin, le nouvel ovni appelé par Fabien Galthié ?

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À la surprise générale, le sélectionneur du XV de France a fait appel au pilier droit agenais pour préparer le match du Tournoi des VI Nations, dimanche contre l’Italie. Une belle marque de reconnaissance pour celui qui fait l’unanimité à Agen.

En début de saison, William Demotte ne tarissait pas d’éloges au sujet d’Alex Burin. « Il a le morphotype du pilier de très haut niveau. En touche et en mêlée, c’est un tronc (1,90 m ; 120 kg). Il défend bien et est très mobile. De plus, il est dur à plaquer car il est plus dense qu’il n’y paraît. » Dans la foulée, celui qui a connu les honneurs du XV de France (1 cape en 2016 en Argentine), promettait un avenir radieux à son cadet de presque 10 ans. « Je pense que dans deux ans, il toquera plus haut ». Le deuxième ligne ne pensait pas si bien dire.

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Ce dimanche, Fabien Galthié et le staff du XV de France ont demandé à Alex Burin de les rejoindre Marcoussis, pour pallier à la blessure de Thomas Laclayat samedi avec le Racing 92 contre Montpellier. Une surprise pour beaucoup de monde, alors que le Rochelais Georges-Henri Colombe semblait tenir la corde. Mais Galthié est un habitué des surprises. Et n’a pas peur de se tourner vers la Pro D2 pour faire ses choix. Ainsi, dans le passé, il avait appelé dans le groupe France Melvyn Jaminet (Perpignan), Thomas Laclayat (Oyonnax) ou encore Demba Bamba (Brive).

Solide et endurant

Cette convocation à Marcoussis ne signifie pas qu’Alex Burin va jouer contre l’Italie dimanche à Lille. Dans la hiérarchie et la tête du sélectionneur tricolore, difficile de le voir prendre la place de Uini Atonio ou Dorian Aldegheri qui ont disputé les deux premiers matches du Tournoi. En revanche, le natif de Chateaubriant, à côté de Nantes, va vivre une formidable expérience. Il va se frotter à ce qu’il se fait de mieux, apprendre et connaître l’exigence du très haut niveau. Une marche importante dans la carrière que beaucoup au SUA prédestine au Top 14, voire plus, dans les années à venir.

Depuis plusieurs années, Dave Ryan, aujourd’hui manager depuis le départ de Goutta, suit d’un œil attentif l’éclosion d’Alex Burin. Le droitier a pointé le bout de son nez avec les professionnels lors de la saison 2018/2019 (trois matches de Challenge, un de Top 14). Mais surtout, cette année-là, avec l’équipe de France U20, il a décroché le titre de champion du monde en Argentine. « Il a le physique du pilier moderne : grand, puissant et mobile. Normalement, les mecs de plus de 120 kg ont du mal à tenir le rythme. Mais lui peut jouer pendant 65 minutes sans problème », souligne l’Irlandais.

Discret et travailleur

Depuis son titre U20, malgré une vilaine blessure au dos en 2020, Alex Burin a travaillé dur pour atteindre les standards du haut niveau, lui le pilier avant plutôt tourné vers l’attaque que la mêlée.
L’émotion a dû être forte ce dimanche pour ce jeune homme plutôt introverti, mais humble et travailleur, très apprécié dans le vestiaire agenais. Cette convocation est aussi une belle marque de reconnaissance pour la formation agenaise, le socle d’un club qui a fourni tant d’internationaux au XV de France.
 

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